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LISTE DES MONUMENTS HISTORIQUES DE LA VILLE DE SAINT-QUENTIN

SEPTEMBRE 2019

 

Les collectivités du monde ont, pour la plupart, leurs monuments historiques. Elles possèdent toutes une sculpture ou un ouvrage architectural qui permet de rappeler un fait qui a marqué l’histoire ou une personne qui a accompli une œuvre, une action hors de l’ordinaire. Ces stèles ont une valeur historique et culturelle qui témoigne de l’existence et de la réalité d’évènements passés, mais dont l’empreinte doit demeurer. Il s’agit également d’œuvres créées et édifiées dans le but précis de conserver toujours présent et vivant dans la conscience des générations futures, le souvenir de telle action ou de telle destinée. Le monument mobilise aussi la mémoire de l’affectivité de façon à rappeler le passé en le faisant vibrer à la manière du présent.

 

Saint-Quentin a une courte histoire, mais on compte déjà près de 110 années depuis sa fondation en 1910. Durant toutes ces années d’évolution, de développement et de changement, la communauté a vu ériger des cénotaphes, des stèles, des monuments à la mémoire des personnages et des évènements notables. En voici donc la liste dénombrée et approuvée par le Conseil municipal.

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01 – MONUMENT DU CENTENAIRE (FEUILLE D’ÉRABLE GÉANTE)

30, rue Canada

 

Inaugurée à l’occasion des Fêtes du Centenaire, la structure de la feuille d’érable géante symbolise l’omniprésence du milieu acéricole dans la région. Le projet d’origine a débuté en 2003, année de fondation du comité de la Capitale de l’Érable de l’Atlantique, qui constitue l’instigateur de la nouvelle image de la Ville, laquelle a remplacé la devise Paradis de chasse et de pêche. Le soutien exceptionnel du comité, notamment par le biais d’une vaste campagne de collecte de fonds (150,000 $), a permis de concrétiser le projet d’aménagement de cette feuille d’érable géante en cuivre, fièrement posée à l’entrée sud de la Ville dans le parc du Centenaire depuis 2010. Avec ses 25 pieds de hauteur, la structure entièrement de cuivre est l’œuvre du ferronnier d’art de renommée internationale, M. Guy Bel de la Forge-à-Pique-Assaut à l’île d’Orléans, Québec. Le cuivre fut choisi comme matériau en raison de sa teinte verte qu’il atteint de façon naturelle avec le vieillissement et qui s’apparente à la feuille. Outre les fonds amassés, trois partenaires financiers ont permis la réalisation de ce grand projet, soit l’Agence de promotion économique du Canada Atlantique, la Société d’aménagement régional et Groupe Savoie Inc. 

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02 – MONUMENT DES RELIGIEUSES HOSPITALIÈRES

23, rue Canada

 

La congrégation des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph, fondée en 1636, s’est consacrée au service des malades et des pauvres. Ces religieuses ont profondément marqué l’histoire de la santé au Canada et au Nouveau-Brunswick, où elles ont fondé plusieurs hôpitaux. Elles œuvrent dans notre collectivité depuis 1947 à la fondation et à la direction du tout premier hôpital à l’époque ainsi que l’établissement actuel jusqu’en 1981. On peut donc dire que les services de santé dispensés aux citoyens et citoyennes de Saint-Quentin et de la région ont été l’œuvre des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph pendant plus de trente ans et que ce travail n’a jamais cessé depuis leur arrivée, puisqu’on connait leur engagement auprès des malades ainsi que des résidents du foyer de soins La Résidence Mgr-Melanson, sans oublier leur implication paroissiale. Afin de commémorer leur contribution dans la communauté, un comité de citoyens et citoyennes sous la responsabilité du Dr Jean-Claude Terras, a fait ériger une stèle qui fut inaugurée le 14 octobre 2012 et qui reconnait la contribution exceptionnelle de cette congrégation dans le développement des services de santé et, par ricochet, de l’essor de la région.

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03 – PREMIÈRE CLOCHE DE L’ÉGLISE

192, rue Canada

 

Il s’agit de la première cloche qui fut utilisée avant l’installation du présent carillon de l’Église du Très-Saint-Sacrement de Saint-Quentin. Au début des années 1990, le Maire Félix Dubé l’a retracée et rapatriée à Saint-Quentin compte tenu de sa valeur historique. En 1997, la Ville l’a remise officiellement au Conseil paroissial qui, par la suite, s’est occupé de sa restauration et de son installation près de la fontaine de l’Église.

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04 – FONTAINE DE L’ÉGLISE

192, rue Canada

 

La fontaine fut érigée en 1957 en l’honneur des fondateurs de la paroisse de Saint-Quentin. Don de M. Patrick Jean, elle fut construite par M. Andréas Coulombe. Le dévoilement du monument eut lieu le 1er juillet 1960 lors des fêtes du 50e anniversaire de fondation de la paroisse. Le monument est de forme circulaire et l’ornementation est constituée de trois statues faisant face à la rue Canada : la Vierge et l’enfant sur un piédestal au centre de la fontaine et de chaque côté sur le rebord, un ange tenant un luminaire. Toujours bien en montre devant l’Église du Très-Saint-Sacrement, elle a fait l’objet de restauration et d’embellissement par les autorités du Conseil paroissial qui en assure dignement sa pérennité.

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05 – CALVAIRE ET MONUMENT «JARDIN DES ENFANTS» AU CIMETIÈRE

200, rue Martel

 

En 1916, un 2e cimetière pour la paroisse est aménagé sur son site actuel sur la rue Martel. Une grande croix de bois est érigée au centre du lieu de repos en 1951. Devant cette croix reposent les sépultures des trois premiers pasteurs de la paroisse : Mgr Eudore Martin, Mgr Félix Morneault et père Claude Rossignol. En juin 1984, un nouveau calvaire est érigé et on y ajoute 4 cryptes dans la base. Les corps des trois curés sont exhumés et placés dans leur nouveau lieu. Un gigantesque monument représentant le calvaire trône au centre du cimetière paroissial. En 2016, le Conseil paroissial a fait ériger une stèle baptisée Jardin des enfants à la mémoire de tous ces petits anges qui ont été inhumés dans la communauté depuis sa fondation.

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06 – RUBAN DE MÖBIUS

15, rue Deschênes

 

C’est le samedi 30 juin 2018 que fut dévoilé le ruban de Möbius. Évaluée à plus de 20 000,00 $, cette sculpture mathématique géante placée devant l’entrée de l’école élémentaire a la particularité de n’avoir qu’une seule face. Elle a été fabriquée en acier inoxydable par l’Atelier du Bronze à Inverness, Québec. Le mathématicien originaire de Saint-Quentin, Dr Donald Violette, en a fait don à l’école Mgr-Martin et la Ville de Saint-Quentin. Le ruban de Möbius veut reconnaitre également les camps de mathématiques de l’Acadie qui promeut cette science, tout en favorisant les échanges entre les jeunes fervents de la matière. Fondés par Dr Violette, les premiers camps ont été tenus en 2012 à l’école Mgr-Martin qui en est l’hôtesse officielle.

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07 – TRANSPORTEUR DE TROUPE BLINDÉ (CROIX-ROUGE)

10, rue Deschênes

 

À l’occasion du 90e anniversaire de la signature de l’Armistice et de la fête de Notre-Dame-des-Douleurs, le Conseil de la Ville de Saint-Quentin, en collaboration avec la Légion royale canadienne-filiale 65, organise, le 15 septembre 2008, la cérémonie officielle d’inauguration du transporteur de troupe, don du ministère de la Défense nationale. La cérémonie fut aussi propice au dévoilement de la plaque commémorative La Madone, symbole de la Sainte Patronne des Acadiens et Acadiennes et des Français, et nom du transporteur de troupe amphibien. Construit en septembre 1964 aux États-Unis et acquis par le Canada en 1965, ce véhicule blindé a servi lors de plusieurs missions de maintien de la paix en Yougoslavie, Bosnie et au Kosovo. Le projet a un instigateur : M. Donald Thériault, officier Patrimoine de la Légion royale canadienne et ex-membre des Forces armées, qui a permis l’acquisition de cette pièce d’équipement exceptionnelle du ministère de la Défense nationale.

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08 – STÈLE ERNEST DESCHÊNES

204, rue Canada

 

La famille Deschênes est soulignée en raison de la contribution de M. Ernest Deschênes, foreur et propriétaire de Deschênes Drilling ltd, qui a cédé en 1991 au village de Saint-Quentin une parcelle de terrain adjacente à la rue baptisée en son nom. Cette donation a permis, à l’époque, la création du parc Deschênes et l’érection d’un monument aux Anciens Combattants. Le 1er juillet 2003, le parc de l’Hôtel de Ville a été aménagé et désigné officiellement par le Conseil municipal, qui a tenu à commémorer la générosité et l’implication de la famille Deschênes dans le développement de la communauté en érigeant une stèle en son hommage.

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09 – MONUMENT PATRICK JEAN

159, rue Guimond

 

Les débuts de la colonisation de Saint-Quentin ont été rudes et éprouvants. Parmi les premiers grands bâtisseurs figure M. Patrick Jean qui s’est rapidement fait connaitre pour son apport au développement forestier de la région. La paroisse lui doit les premiers moulins et au fil des années, l’homme d’affaires s’est aussi investi dans les différents secteurs de la communauté. En 1966, il a fait don au village de Saint-Quentin d’un lot de grande dimension afin de s’assurer que l’endroit soit utilisé comme terrain de jeux pour les jeunes de la communauté. En mai 1998, un écriteau avec sculpture de bois a été fabriqué par l’artisan Jean-Guy Richard qui, par son imposante sculpture, a fait revivre le moulin Patrick Jean au ruisseau Jardine en 1923. La structure est assise sur une base construite en briques à l’entrée même de la Place Patrick Jean, ainsi nommée en 2004 à la mémoire de cette personnalité historique de Saint-Quentin.

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10 – CÉNOTAPHE DES VÉTÉRANS DE SAINT-QUENTIN

10, rue Deschênes

 

C’est en mai 1991 que débutent les discussions au sein du Conseil municipal, en collaboration avec la Légion royale canadienne-filiale 65, afin de construire un mini parc abritant un monument qui serait érigé à la mémoire des anciens combattants. Le cénotaphe est inauguré le 10 novembre 1991 et la structure a été acquise de la Résidence funéraire Valcourt. En 1993, lors de l’agrandissement de la bibliothèque publique, le monument a été déplacé avec pignon sur la rue Deschênes. En 2010, avec le soutien financier du ministère des Anciens Combattants Canada, le cénotaphe est repositionné un peu plus en retrait de la rue Deschênes afin d’éviter les éclaboussements engendrés par la circulation routière. On a aussi procédé à sa restauration afin de lui redonner son esthétisme original. Sur son nouveau site, le monument est précédé d’un sentier plus large et plus long qui le met en évidence et facilite la tenue des cérémonies en hommage aux vétérans.

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11 – STRUCTURE ÉRABLIÈRE

230, rue Canada

 

Constituée en 11 poteaux disposés au sol de façon à représenter une érablière, la structure est composée de feuilles d’érable en métal de couleur cuivre. L’aménagement est le travail des étudiants de l’école PAJS, dans le cadre du programme Géni Art. L’ensemble des feuilles entoure l’emblème des Jeux olympiques d'hiver de 2010 de Vancouver, soit un modèle réduit de l'inukshuk constitué de pierres utilisées comme point de repère par les Inuits dans les territoires nordiques glacés du Canada. M. Marcel Thériault est l’instigateur de ce projet commandité par M. Clermont Levasseur, originaire de Saint-Quentin.

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12 – STRUCTURE DES FEUILLES D’ÉRABLE

144, rue Canada

 

Un 2e projet a été réalisé par les élèves du programme Géni Art de l’école PAJS, sous la direction de M. Marcel Thériault. Il s’agit d’une sculpture composée d’amas de feuilles d’érable en métal installée à l’avant du Centre touristique de l’ancienne gare. Elle s’ajoute aux symboles de l’érable que l’on peut identifier dans la Ville depuis sa désignation à titre de Capitale de l’Érable de l’Atlantique en 2003.

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13 – MONUMENT ARTHUR PARENT

242, rue Canada

 

Figure marquante de l’industrie forestière au nord du Nouveau-Brunswick, M. Arthur Parent a fondé en 1969, une entreprise spécialisée dans le bois mou, North American Forest Products Ltd. (NAFP). L’homme d’affaires dévoué et reconnu pour sa force de travail et sa détermination a reçu plusieurs distinctions honorifiques et fut le premier francophone à être intronisé au Temple de la Renommée forestière du Nouveau-Brunswick. En hommage à l’œuvre de ce grand bâtisseur (1922-2006), le Conseil de la Ville a aménagé, avec la contribution de NAFP Ltd, le parc Arthur Parent qui abrite une stèle à la mémoire de ce valeureux personnage qui a marqué la croissance économique de l’histoire de Saint-Quentin et de la région. La cérémonie d’inauguration officielle a été tenue le 24 octobre 2010, année du Centenaire de fondation de la paroisse.

 

 

Recherches et textes :              

 

Suzanne Coulombe, Directrice générale et Greffière

Linda Levesque Borris, Greffière adjointe

Ville de Saint-Quentin

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