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Historique

Saint-Quentin fut taillée dans une forêt vierge du nord du Nouveau-Brunswick, en 1910. Son établissement est étroitement lié à l'aménagement de la voie ferrée pour relier les deux hémisphères (est et ouest) de la province. L'endroit portait initialement le nom « Five Fingers », endroit où fut construite la première voie d'évitement du chemin de fer, près de la rivière du même nom. Ce nom fut ensuite remplacé par « Anderson Siding » en l'honneur du gérant du chemin de fer ayant fait construire la gare à l'endroit qui devait devenir le centre de la collectivité. En 1919, on adoptait l'appellation « Saint-Quentin » afin de célébrer la paix retrouvée, en mémoire d'une victoire décisive des troupes canadiennes qui fut remportée sur les Allemands durant la Bataille de la Somme lors de la Première Guerre mondiale, à Saint-Quentin en France.

 

Le territoire était inaccessible, bien que ses régions voisines eussent été colonisées et développées depuis plus de 150 ans. Les pressions se sont faites vives pour l’aménagement d’une voie donnant l’accès à ce vaste territoire. Les autorités provinciales néobrunswickoises se sont finalement montrées favorables à cette initiative en 1897. La « International Railway of New Brunswick (I.N.R.) » a pris en charge le projet en 1906. Cette dernière a complété la construction d’une voie ferrée en septembre 1910.

Durant cette période, le curé de Balmoral, qui deviendra le premier archevêque de Moncton, Mgr Joseph Arthur Melanson, un colonisateur dans l’âme, a multiplié les efforts pour obtenir la permission de fonder de nouvelles paroisses le long de cette voie ferrée. À l’époque, le clergé francophone prônait le retour à la terre, faisant l’éloge de la culture du sol, pour contrer l’exile de familles québécoises vers des régions anglophones. Le travail de colonisation de l’abbé Melanson a porté fruit et les colons affluèrent dès l’été 1910. Le premier résident du territoire fut un travaillant à la voie ferrée, nommé Simon Gallant, un acadien de l’Ile du Prince-Édouard, qui décida d’installer sa famille près d’un ruisseau où il avait trouvé sa vache. Toutefois, le titre de premier colon fut attribué à Élisée Labrie qui fut le premier à débuter le défrichement du sol en compagnie de sa famille. La collectivité n’a pas tardé à prospérer bien qu’elle se soit butée à de multiples embuches gouvernementales, à des conflits avec des entreprises forestières et à des incendies dévastateurs. En 1914, un recensement dénombre la présence de 254 familles colonisatrices. Les colons furent presque tous des francophones originaires du Québec, du Nouveau-Brunswick et des États-Unis. Bien qu’initialement le gouvernement ne croyait pas en la possibilité d’y implanter une agglomération, quelques années plus tard il citait Saint-Quentin en exemple de réussite en colonisation.

Saint-Quentin s'est rapidement dotée des infrastructures nécessaires à son épanouissement : église, écoles, hôpital, commerces, services publics, loisirs et espaces communautaires. La première chapelle de la paroisse fut construite en 1911, le bureau de poste en 1912, la première école en 1913, l'église en 1918 et l'hôpital Hôtel-Dieu-St-Joseph en 1947. La région s'est développée sous une vocation agroforestière. On vit surgir de belles terres fertiles, des moulins à farine, des beurreries, des opérations forestières, des moulins à scie, des usines novatrices. Saint-Quentin prend les allures d'une petite ville autonome dont la population bénéficie d'une qualité de vie enviable. La municipalité est au centre d'un vaste plateau situé à 1000 pieds d'altitude dans la chaine des Appalaches qui regorge de rivières et de milieux naturels incluant le Parc provincial du Mont Carleton (un espace protégé incluant le plus haut sommet des Maritimes). Saint-Quentin, située à environ 100 kilomètres de ses villes voisines, est considérée par plusieurs comme « une ile dans une forêt », une halte appréciée. Sa réputation à titre de centre de villégiature n'est plus à faire.

Saint-Quentin fut incorporée en District de services locaux en 1947, en Village en 1966 et fut proclamée Ville en 1992. Elle fut reconnue comme la « Capitale de l'érable de l'Atlantique » en 2004, témoignant de l'apport de l'industrie acéricole dans le secteur, ainsi que le fleuron de la localité, Groupe Savoie, une entreprise locale de transformation de produits forestiers. Considérée comme une ville dynamique en pleine expansion, Saint-Quentin compte aujourd'hui près de 4000 citoyens. Sa population francophone à 99% profite d'un mode de vie paisible en lien avec la nature et les grands espaces.

Monuments historiques

Les collectivités du monde ont, pour la plupart, leurs monuments historiques. Elles possèdent toutes une sculpture ou un ouvrage architectural qui permet de rappeler un fait qui a marqué l’histoire ou une personne qui a accompli une œuvre, une action hors de l’ordinaire. Ces stèles ont une valeur historique et culturelle qui témoigne de l’existence et de la réalité d’évènements passés, mais dont l’empreinte doit demeurer. Il s’agit également d’œuvres créées et édifiées dans le but précis de conserver toujours présent et vivant dans la conscience des générations futures, le souvenir de telle action ou de telle destinée. Le monument mobilise aussi la mémoire de l’affectivité de façon à rappeler le passé en le faisant vibrer à la manière du présent.

 

Saint-Quentin a une courte histoire, mais on compte déjà près de 110 années depuis sa fondation en 1910. Durant toutes ces années d’évolution, de développement et de changement, la communauté a vu ériger des cénotaphes, des stèles, des monuments à la mémoire des personnages et des évènements notables. En voici donc la liste dénombrée et approuvée par le Conseil municipal.

Recherches et textes           

Suzanne Coulombe, Directrice générale et Greffière

Linda Levesque Borris, Greffière adjointe

Ville de Saint-Quentin

Sites et attractions

Centre touristique de l'ancienne gare

Centre touristique de l'ancienne gare

144A, rue Canada

Saint-Quentin, N.-B., E8A 1G7

Téléphone : 506-235-3282 / 1-888-666-2425

Opération du Centre touristique : Mai à septembre

Cette réplique de l'ancienne gare de Saint-Quentin construite en 1920 abrite un centre d'informations aux visiteurs, une salle d'exposition ainsi que les bureaux de Service NB.

Haltes à travers le temps

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Téléphone : 1-506-235-3282 / 1-888-666-2425
Opération : mai à octobre

Explorez le patrimoine de Saint-Quentin dans un parcours regroupant 17 sites patrimoniaux de la Ville de Saint-Quentin dans lequel vous pouvez faire la visite à pied, en voiture ou en bicyclette. Un dépliant expliquant le parcours à suivre est disponible au Centre touristique de l'ancienne gare. Une version audio du circuit est également à votre disposition pour téléchargement.

Maison Patrimoniale Roy

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212, rue Canada
Saint-Quentin, N.-B., E8A 1H2
Téléphone : 506-235-3015
Opération : saison estivale

La Maison Patrimoniale Roy a été construite en 1924. On peut retrouver dans ce bijou historique une reproduction d’un magasin général d’époque.

Feuille d'érable géante

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Inaugurée à l’occasion des Fêtes du Centenaire, la structure de la feuille d’érable géante symbolise l’omniprésence du milieu acéricole dans la région. Le projet d’origine a débuté en 2003, année de fondation du comité de la Capitale de l’Érable de l’Atlantique qui, avec son soutien exceptionnel a permis d’amasser les fonds nécessaires (150 000 $).  Fièrement posée à l’entrée sud de la Ville dans le parc du Centenaire depuis 2010 avec ses 25 pieds de hauteur, la structure entièrement de cuivre est l’œuvre du ferronnier d’art de renommée internationale, M. Guy Bel de la Forge-à-Pique-Assaut à l’île d’Orléans, Québec. Le cuivre fut choisi comme matériau en raison de sa teinte verte qu’il atteint de façon naturelle avec le vieillissement et qui s’apparente à la feuille.

Parcs communautaires

Parcs de jeux

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Parc Castonguay

265, rue Guimond

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Parc Chouinard

8, rue Monique

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Parc Jean

161, rue Guimond

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Parc Querry

312, rue Martel

Parcs publics

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Parc Arthur Parent

242, rue Canada

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Parc de l'Hôtel de Ville

206, rue Canada

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Parc Hector Savoie

146, rue Canada

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Parc du Centenaire

30, rue Canada

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Parc de l'intersection

230, rue Canada

Traité d'amitié

Traité d'amitié
Traité d'amitié

En novembre 1998 une délégation du Conseil municipal se rendit à Saint-Quentin, France, afin de procéder à la signature du Traité d'Amitié entre Saint-Quentin, France, et Saint-Quentin, Canada, le 11 novembre 1998, à l'occasion du 80e anniversaire de la fin de la Première Guerre Mondiale.

Vingt ans plus tard, soit en novembre 2018, une délégation du Conseil municipal de Saint-Quentin, NB, se rendit à nouveau à Saint-Quentin, France, à l'occasion du 100e anniversaire de la Grande Guerre, du 6 au 12 novembre 2018 : Visite des cimetières français et allemand et cérémonie sur le site de la stèle inaugurée en 2000 à la mémoire des soldats de Saint-Quentin morts au combat en France. Lors de ce séjour, le Traité d’Amitié, en commémoration au 20e anniversaire de sa signature entre les deux villes homonymes, fut renouvelé solennellement le 10 novembre 2018 par un acte officiel des liens d’amitié qui les unissent.

Bassin hydrographique du ruisseau

Five Fingers

2012 – PRIX D’INNOVATION MUNICIPALE

La Ville de Saint-Quentin a remporté le Prix d’Innovation municipale 2012, décerné par l’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick et commandité par Roy Consultants pour son projet Amélioration communautaire et durable du bassin versant du ruisseau Five Fingers.

2014 – PRIX D’EXCELLENCE EN GESTION DE L’EAU

Le comité consultatif du bassin versant du ruisseau Five Fingers s’est vu mériter le Prix d’excellence en gestion de l’eau du Conseil de la Fédération pour la province du Nouveau-Brunswick.  Il s’agit d’un prix national.

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